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dice

31 juillet 2009

040

pffff ah la la , et ben moi je dis , vive le célibat !

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4 juin 2009

039

il paraît que l'horizon est infini ... lorsqu'on se tourne vers lui tout est alors possible . il suffit d'une position subjective , une prise de décision , un trois fois rien . deux forces se battent en moi , mon corps est le champs de bataille où la plus sombre a trop souvent remporté la partie . je n'ai jamais vraiment pris les bonnes décisions , choisissant toujours la facilité , quoiqu'on en pense . en réalité , je n'ai  jamais vraiment décidé d'exister . je n'ai jamais décidé d'être heureuse , et surtout , je n'ai jamais compris qu'il ne fallait compter que sur moi au lieu de compter ... sur son regard .

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30 mai 2009

038

est-ce que je vais dans le mur là ? et si l'issue est la mort ? et quand bien même ... je vais essayer de vivre comme ça , je ne les écouterais plus ... la solution n'est pas de se débarrasser de son symptôme mais de vivre avec , oui , mais quand celui ci vous détruit comment faire ? en atendant je compte sur lui , je compte sur moi , je compte tout court .

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28 mai 2009

037

j'ai honte d'en être encore là , et puis je ne le dois qu'à moi , à mon découragement , à mon manque de force , à mon lacher prise .  je ne peux en parler à personne , car de toute façon tout le monde ne peut que compatir à ce qu'ils voient face à eux , mais personne n'a les mots . alors silence . silence et dégoût . silence et envie de disparaître jusqu'à dans quelques centimètres . je n'ai pas envie de rire , là , je n'ai pas une seconde à perdre à vous écouter me reprocher mes absences . je me hais , je me donne envie de vomir , c'est  au delà de tout , je suis redevenue  sale comme avant , chargée d'une épaisse couverture protectrice qui m'étouffe et me pèse , me fragilise . je vais redevenir poussière , oui , mais comment faire maintenant que ma vie n'attend que moi ? je ne veux plus me détruire , je veux juste me laver , me rendre inaccessible , m'envoler loin , très loin . mais voilà , je dois travailler , dans un domaine médical qui plus est , écouter des gens en détresse . je sais combien nos popres angoisses peuvent déteindre sur les patients , combien nos névroses les emmêlent , mais je ne peux pas  vivre comme ça , je ne peux pas .... j'aimerais mourrir , mais sans souffrance si possible ... et encore aujourd'hui , faire semblant , parce que croyez moi ,  à 27 ans on n'a plus d'autres choix .

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27 mai 2009

036

et je suis sûre qu'on s'en sortira

et que l'on a déjà

toute la force qu'il faudra

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16 mai 2009

035

parfois , quand je me vois , comme ce soir , somme tous les autres  soirs , seule chez moi avant mes cafés et mes séries , à n'attendre qu'une seule chose : être assez fatiguée pour aller me coucher , et enfin ne plus exister , je me fais peur . ce n'est pas comme ça que je veux finir , c'est tout ce que je veux fuir , mais c'est toujours là que je me retrouve , seule parce que je fuis la fausseté , seule parce qu'il y a les exams bientôt et que c'est très important pour moi , seule parce que , ou bien parce que , ou encore parce que ... mais toujours seule quand le journée se termine . et j'imagine mes amis et tous les autres , faire la fête , ou se retrouver à deux , ou en famille , et je me dis que je suis seule à vivre ça , et je donnerais tant pour être ailleurs , avec ceux que j'aime mais pour qui je suis de trop  . tout ça me semble tellement logique quand j'y pense , depuis toujours je tisse la toile qui finira par me piéger et par m'enfermer pour le reste du temps . je ne veux pas être une ratée , je ne veux pas de cette vie là , je ne veux pas échouer sur les bas côtés . j'ai peur que tout finisse comme tout a commencé .

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16 mai 2009

034

plus le temps de penser au vide de ma vie sentimentale , plus vraiment d'excès alimentaires , pas vraiment de laissez aller , ma vie est sous tension , tendue par un fil et tenue par un objectif qui distille son ordre dans ma vie , comme des lumières , un sémaphore dans la nuit , qui hurle et que je poursuis . en ce moment donc , je révise , je lis , je fais mes fiches , je m'entraîne dans le silence des bibliothèques où le silence des autres m'insufle du courage . et j'essaye de ne pas penser à l'après , d'ailleurs il n'y en aura pas , après , je reprendrais mon mémoire . et j'espère que la vie en dehors me surprendra . mais des moments difficiles m'attendent je le sais je le sens . mais il ne faut pas trop y penser . plus le temps de penser ... et puis après , ce sera l'été ...

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j'ai peur de le rater ... l'été . qu'est-ce que c'est con des peurs comme ça !

9 mai 2009

033

"ça" me poursuit mais ça va mieux . ça ne durera pas je le sais . après un moment où même venir écrire ici me parraissait inutile , prendre conscience que je souffrais encore de TCA m'a apaisé , et m'a aidé à situer le symptôme principal et à comprendre qu'il ne servait à rien de vouloir entrer dans le droit chemin du " je vais bien tout va bien " . Non , certains problèmes ne sont pas résolus , et non je ne suis pas guérie et je ne suis pas infaillible , je n'ai pas non plus gagner la guerre et peut-être bien que je ne la gagnerais jamais .  être heureuse m'est impossible et sourire , parfois , l'est aussi . Je me suis éloignée de quelques personnes qui ne m'étaient d'aucune aide bien au contraire , et rapprochée de d'autres , qui elles me comprennent et m'apportent beaucoup par leur simple présence et pour ce qu'elles sont , vrais , authentiques , et sincères . Tisser du lien n'est pas si simple , surtout lorsqu'on refuse les faux-semblants .

grandir , évoluer , n'est fait que de deuils successifs , et aussi imperceptibles soient-ils ils n'en sont pas moins primordiaux pour se sentir assez en paix , pour pouvoir s'ouvrir à soi même et aux autres . bien sûr il y a toujours ce corps-symptôme qui m'empêche , qui me pourrit l'existence alors qu'on en a qu'une . il y a toujours cette pulsion de mort qui ne s'avoue jamais vaincue . bien sûr il nous en faut bien un , un symptôme , une béquille sur laquelle s'appuyer et avec lequel on tisse la trame de ce qui nous fait vivre ( et mourrir ) mais j'aimerais en trouver un autre , si possible , bricoler autre chose qui viendrait rafistoler le bricolage premier ... pour aller mieux , tout simplement .

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27 avril 2009

032

je ne me pèse plus . par peur surtout . et puis parce que ça ne sert à rien . je ne serais plus jamis cette fille maigre aux os saillants parce que je sais à présent ce qu'il ya au bout de ce chemin là . deux issues : la mort , ou bien le retour , faire le chemin en sens inverse ... et aller de deuil en deuil , s'âbimer , se perdre , s'accrocher , souffrir dans l'enfer de la solitude , de l'incompréhension de ceux qui pourtant vous aime . je fais une pause . je m'accroche à mon ordinateur parce que je sais que mon embracation va tanguer et je ne sais pas où mon corps va m'entraîner , je ne lui fais plus confiance , je sais qu'il est terrifié et qu'il veut se protéger . que faire de ce long bout de chair qui pend sous ma tête ? voilà ce que je me dis souvent , consciente de l'incongruité de cette vision des choses .

je neveux pas m'avouer vaincu et pourtant il le faut . je ne veux pas lâcher ce quelque chose qui me distingue et fait que dans les yeux de ma mère , et de mon père , je suis "particulière" particule-air .  insignifiante , un signifiant . ce quelque chose que je ne lâche pas empêche aussi la rencontre avec un autre , empêche une histoire d'amour qui nécessiterait que je sois manquante et que je l'assume . ce n'est plus de la fierté à ce niveau là , ça n'a rien à voir d'ailleurs . je suis épuisée par tout ça , je suis tendue comme une corde à linge . parfois j'aimerais mourrir , pas par tristesse mais pour enfin me reposer , et la mort serait douce , comme lorsqu'on s'endort apaiser , la main sur son ventre plat , assurée par sa propre complétude . et puis souvent aussi j'aimerais vivre , et faire ça :

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11 avril 2009

031

partir c'est comme un rêve , c'est comme l'espoir qui ne viendra jamais . partir quand on en crève , c'est dire adieu alors que l'on s'aimait .

on en parle on en rit , on en frémit et l'on vit sur le quai à courir après des trains qui ne patiront jamais vraiment ... loin .

mais quand tout est si lourd , usée par les discours , les semblants , quand les gens sont trop sourds pour entendre vraiment .

alors partir là bas , et juste partir sans détour , juste partir sans but ni sans lettre , sans amour partir à l'aventure , partir vers soi vers ce que l'on croit mais en quoi ...

c'est partir ou mourrir , ou mourrir ou crier , crier comme il est impossible de symboliser l'horreur de la réalité , comme il est impossible d'y croire , d'apercevoir , juste une parcelle d'ailleurs , un morceau de bonheur .

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